Pensez-vous être quelqu'un de bien ? : Bien ou mal, tu crois pas vraiment en ces principes toi. Des gens biens peuvent faire du mal, des gens mauvais peuvent faire du bien. Tu vois la vie en gris, en nuancée, pas simplement de deux façons alors tu ne te définis ni comme bon, ni comme mauvais. Bien que la plupart des gens utiliseraient sans doute le terme mauvais à ton égard, du moins s'ils dépassent les apparences.
Ta dernière bonne action ? : Avoir pris la direction de ton night club ? Sérieusement, grâce à toi c'est devenu bien plus amusent et vivant parce que tu n'as pas peur d'aborder des thématiques qui semblent problématiques. Parce que tu n'as pas peur de donner aux gens ce qu'ils veulent vraiment au fond.
Tes plus gros pêchés ? : Tu pourrais dire le meurtre, mais de ton point de vue c'est pas ta faute s'il est mort. Tu pourrais dire la drogue, l'alcool, le sexe ou ce goût pour des choses que la plupart n'aiment pas, mais si c'était pêché est-ce que tant de monde s'y intéresseraient ?
001. Fils unique d'un père PDG de sa propre compagnie et d'une mère qui dirige un cabinet d'avocats, le moins qu'on puisse dire c'est que tu as grandi dans le luxe, à Los Angeles, et tu n'as jamais manqué de rien. Si, tu as manqué d'une chose dans tout ça, l'amour et l'affection de tes parents. L'un était constamment en voyage pour affaires, l'autre trop occupée par son boulot. C'est à se demander pourquoi ils ont voulu un gosse.
002. La seule que tu considères vraiment comme un parent, c'est la bonne de l'époque. Elle faisait le ménage, le repas et s'est occupée de toi depuis tout petit. C'était une femme d'origine latine, incroyablement bienveillante et toujours aux soins pour toi. C'est la seule femme que t'auras jamais dans ta vie.
003. En quête de reconnaissance de tes parents, petit tu travaillais dur à l'école et tu ramenais les meilleures notes. Malheureusement, ça ne suffisait pas à les pousser à passer plus de temps avec toi. T'as essayé encore et encore jusqu'à l'adolescence où t'as fini par en avoir marre de faire des efforts pour rien.
004. T'as trouvé un autre moyen d'attirer leur attention. Tu fumais des pétard sur le balcon, t'avais toujours des bouteilles vides sur ton chemin et tu ramenais souvent des femmes et des hommes avec qui tu couchais dans ton salon, sachant que tes parents devaient forcément passer par là. Cette fois, ils te regardaient, même si c'était pour te faire la morale.
005. Tu t'es rendu compte que t'étais plus attiré par les hommes que les femmes au final et tu l'as accepté sans soucis, te fichant complètement de ce qu'on pouvait penser de toi. Il t'arrive de coucher avec des femmes oui, du moment qu'il y a un autre homme avec vous sinon, tu te contentes de flirter si ça t'amuses sans aller plus loin.
006. T'as toujours été spécial comme gamin, surtout depuis ton adolescence. Tu piquais des crises parfois violentes, tu devenais incontrôlables et force était de constater que tu manquais d'empathie la plupart du temps. Bien sûr tes parents auraient pu t'aider s'ils avaient pris le soin de faire attention à toi. Malheureusement, un drame est arrivé.
007. Comme dans la chanson, tu répétais "He ran into my knife, he ran into my knife ten times." Non, tu l'avais pas tué. C'était lui, ça pouvait pas être autrement. T'as pris ce couteau quand ton copain de l'époque à voulu te quitter, quand tu n'étais plus aimé. Parce que ton gros problème à toi, c'est que t'as besoin d'être vu et aimé. Pris d'une crise, tu l'as poignardé mais toi, tu te répètes que c'est pas ta faute, tu n'en ressens aucune culpabilité. En fait, t'as aimais le pouvoir que ça te donnait.
008. Grâce à l'argent de tes parents et la réputation de ta mère avocate, tu t'en es sorti indemne et l'affaire s'est conclue en un suicide. Mais tes parents devaient t'éloigner de Los Angeles, ils devaient t'envoyer loin au moins le temps que l'affaire se calme. Alors tu as dû aller à Bettelheim, là où t'avais de la famille même si tu ne les connaissais que peu. Une ville plus petite pour te cacher ou plutôt, pour te calmer.
009. Tu es en ville depuis presque deux mois maintenant et rapidement, t'as racheté une boîte de nuit qui se situe à l'Ouest de la ville et dans laquelle t'aimes t'amuser et profiter. Le fait est que t'es incapable de te calmer, parce que pour toi, tu n'as jamais déconné.
010. T'as pris goût au sang. Non pas que tu risques de tuer une nouvelle fois, c'est beaucoup trop de complications après. Non, mais t'aimes jouer avec les autres, les faire souffrir et pourquoi pas les abîmer un peu. T'as un problème, quelque part au fond de toi t'en es conscient, mais tant que tu t'amuses comme ça alors tu ne vois pas de problèmes à continuer. D'autant que tu sais jouer avec les apparences, paraître adorable et charmant avant de mordre à pleines dents, comme un serpent.