hot as ice (yoshka)

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Les filles de l’Europe de l’Est ont cet air malin. Cet air qui nous attirent nous les hommes. Les russes principalement ont une image froide. Des filles belles et inaccessibles sous leurs toques fourrées. Sans doutes quelques préjugés, quelques clichés. Vantés par les fantasmes des hommes. Il est tard et ce soir ou cette nuit, Whitmore savoure la châleur du corps d’une de ces femmes. Il se sent chanceux, il respire fort. Elle n’est pas froide au contraire. Sa peau brûle sous ses doigts agiles. Le souffle s’accélère, enfin l’explosion. La libération. Les corps crispés. Assis sur ce canapé qu’il commence à connaître. Elle est là, encore à califourchon, agrippée à ses épaules. Tous les deux respirent, soufflent. Reprennent leurs esprits. Quelques instants avant que la tornade brune glisse à côté de lui. Carter est tout débraillé. Pas complètement nu, il n’a pas eu le temps. Le pantalon déboutonné, la chemise pareil dans le même état et toute chiffonnée. Sa belle veste traîne sur l’accoudoir. Tout comme elle. Sa jupe mal positionnée. Tout ça est le résultat d’une partie de jambes en l’air des plus fabuleuse. C’est calme, on entend leurs soufflent qui tranquillement reprennent leurs rythmes habituels. On entend un peu au loin le brouhaha. Les baffles qui font quelques peu vibrer les murs fins du bureau. Yoshka installée à côté de lui, les jambes sur lui. C’est sexy, même terminé. Tant qu’ils sont encore dans cette pièce ce n’est pas encore terminé. Il est content d’avoir enlevé Yoshka à ses occupations premières ici. Être l’une des boss n’empêche pas une pause bien méritée. Voilà quelques temps maintenant qu’ils aiment ça. Ils baisent comme des fous. Il n’a pas peur de dire les mots, c’est ce que c’est. Depuis quelques mois, ils retrouvent de temps en temps ici. Ou ailleurs mais majoritairement ici. Ils ne réfléchissent pas et prennent ce dont ils ont besoin chez l’autre. Ils s’entendent bien. Ce qui change de ses autres plans culs c’est que Yoshka est adorable. C’est agréable de discuter avec elle. Il n’y voit aucun signe d’attachement. Rien d’amoureux en tout cas. Son coeur il a fait une croix dessus pour un petit moment. Il attrape un paquet de cigarette et un briquet dans la poche de sa veste et le tend à Yoshka. Tu m’as fait louper mon rencard avec la lapine … Il parle d’une danseuse, sexy. Celle sur qui il avait jeté son dévolu ce soir avant de terminer ici. Tu l’as fait exprès ? Pure provocation. Un jeu. Simple, le plus vieux du monde.

Il tire une bonne bouffée toxique. Il laisse le produit traverser sa gorge. Il n’insiste pas quand Yoshka refuse. C’est elle qui a raison. Carter fume beaucoup en ce moment, sans doute une conséquence de ses différentes addictions. Carter, l’homme qui veut être fort, qui veut être puissant se laisse manipuler par l’attrait de l’abstrait. Divaguer, se sentir plus speed, plus fort. Tout ça n’est que prétexte à oublier les choses pénibles. Les courbes féminines sont une addiction plus saines. C’est ce qu’il se dit. Du moment qu’il se protège et ne s’attache pas, le danger n’est pas. Ce moment avec Yoshka était chaud. Il ne s’est aucunement débattu lorsqu’elle s’est jetée sur lui. Il n’a pas non plus hésité longtemps en recevant son message. C’est vrai qu’il visait un petit moment avec une des danseuses. Rien de prévu mais elle était sexy et ferait l’affaire pour terminer la soirée. Yoshka est différente. C’est le genre de femme qui lui plait. Qui lui plait un peu plus qu’une baise d’un soir sans grand intérêt à part se soulager. Elle dégage quelque chose de particulier. Le plaisir est là, le désir, le vrai. Ses cheveux bruns. Carter craque pour les jolies brunes, menues essentiellement. Elle est jeune, ce qu’il adore. Beaucoup lui reprochent son goût pour les jeunes femmes. Yoshka a plus de 15 ans de moins que lui et cela ne semble pas la gêner. Carter a toujours eu ce côté séducteur mais n’a jamais eu autant de succès que ces dernières années. La barbe grisonnante, les premières rides, l’expérience. Il est au sommet dans son travail. Dans sa vie personnelle encore une fois c’est plus compliqué. Peut être doit il accepter qu’il finira sa vie tout seul. Carter sourit à Yoshka lorsqu’elle dit qu’elle en avait besoin … j’ai vu ça, tu étais déchaînée … lui dit-il tout content. Il ne va pas se plaindre d’avoir une sirène qui mouve parfaitement sur lui, qui s’empale sur son membre avec joie et entrain. Il la regarde vider son verre d’alcool. Finalement, elle est comme lui. Elle cherche peut être à oublier ses tracas. Tu as des arguments … répond-t-il lorsqu’elle affirme qu’il est mieux ici. Il répond avec des mots et avec ses mains. Ses doigts qui parcourent encore sa peau, sur ses cuisses tranquillement posées sur les siennes. Mauvaise journée ? C’est une question simple. C’est ce qui différencie Yoshka des autres femmes. Ils aiment discuter ensemble. Dire qu’ils sont proches est peut être prématuré. Ils sont cependant proche d’un amitié, ou un début d’amitié après les rendez-vous sexe plus régulier.