-hot- (give me a memory i can use)

❝ you're the only one that matters ❞ tell me who do i run to?

Les paupières se plissent, le nez qui chatouille, une main qui s'abat sur ce dernier pour assagir l'inconfort. Et arrive les prémices du réveil, le rêve qui meurt, laisse place à la réalité. Elle a chaud Alba, comme ça arrive si peu souvent ces derniers temps. Un mouvement de pied, le corps qui s'étire doucement. Elle s'approche de la source de chaleur, dépose un baiser sur une peau lisse. Le nez qui s'enfonce entre une épaule et le matelas, la joue qui caresse cette dernière. Et Alba s'arrête. Stoppe tout mouvement. Persuadée que son coeur suit, le silence total avant de repartir, de s'agiter, le réveil à mille à l'heure. Sa salive a du mal à passer, les relents de la soirée qui s'éveillent. Elle se redresse au ralentis, les yeux fermés. Puis une paupière qui s'ouvre, lentement. Soulagée. Affligée. Les sentiments bataillent en ouvrant les yeux sur Carter. Et sa vue déclenche les flashbacks de la veille. De la tequila. Beaucoup, beaucoup trop de tequila. Elle grogne Alba, repose la tête où elle se trouvait, rapproche son corps du sien. Familier, c'est si familier qu'elle sent les larmes monter. Paupières fermées et yeux plissés, elle les retient, laisse son cœur se calmer. Ça pourrait être comme un lundi. Un lundi comme les autres. Chez elle. Chez eux. Mais c'est une intrus. Un ovni dans cette vie qu'était la sienne. Une main quitte la couverture pour se lancer à la recherche aveugle de son téléphone. Comme prévu, elle le trouve sur la table de nuit et grogne en le ramenant vers elle, la collision plus violente que prévue. Elle devrait partir. Surement. Mais l'idée de se volatiliser de son appartement avant qu'il ne se réveille est trop douloureuse. Incapable d'être comme elles, comme toute celles qui défilent dans sa vie. Alors elle reste, s'installe sur le côté, le dos calé contre lui, leur nudité d'autant plus évidente. Le portable qui s'illumine lui arrache un nouveau grognement. Elle ne jure pas de l'alcool, incapable de faire ce genre de promesse mais sa trentaine se fait sentir, les temps qui palpitent. Le portable débloqué, elle grimace aux vingt pourcent de batterie restant, mais ce n'est rien face au déluge qui s'abat sur elle. Cette habitude de le sexter lorsqu'elle a bu n'a jamais disparu. Pas lorsqu'il était marié, lorsqu'ils étaient ensemble. Et encore moins depuis qu'ils se sont séparés.

Elle assiste, embarrassée, à de mauvais jeux de mots, une photo de sa culotte et des promesses de plus en plus explicites. - Ugh. J'ai vraiment abandonné ma culotte au bar? La question lui échappe, la voix rauque et le volume bas. Ses souvenirs sont flous, s'entrelacent, la laissant perdue entre réalité et fiction. La vérité c'est qu'elle n'a aucune idée de comment elle est arrivée ici. Elle se souvient d'un trajet en voiture. Vaguement. Du sexe, tout aussi vague. Du plaisir, elle se souvient du plaisir. Et le reste brumeux. Elle quitte les couvertures pour un bref séjour aux toilettes et ce n'est que lorsque que ses yeux se posent sur elle, ouverts et alertes qu'elle réalise qu'elle n'a pas prit la peine de s'habiller. Elle se fige là Alba, à deux pas du lit, à ne pas savoir quoi faire. Est-ce qu'elle est supposée récupérer ses vêtements et partir? Est-ce que c'est ce qu'il attend? Ce qu'il veut? Est-ce qu'elle peut se glisser sous les couvertures comme elle en crève? Elle sait pas, elle sait plus vraiment Alba. Mais le désir gagne et elle retrouve sa place sous la couette, contre lui. - Hey. Elle chuchote contre sa peau, le nez qui s'abreuve de son odeur. - La tequila t'aime toujours autant. L'humour qui teinte sa voix. Elle fait de son mieux pour ne pas réveiller les élans de doute qui sommeillent.

Il dort. Enfin il dort. Carter Withmore dort enfin. Il travaille beaucoup, il travaille trop. Il s’abîme la santé avec des conneries. Alors ce matin il profite de cet instant. Un instant où le sommeil a raison de lui. Il ne semble pas avoir envie de se réveiller. S’il ne dort pas beaucoup, il peut être très grognon. Ce matin il est paisible. Il commence à se réveiller doucement. Il sent qu’elle s’agit un peu, qu’elle aussi se réveille. Les yeux ne s’ouvrent pas encore, il cherche encore le sommeil. Il apprécie sentir son souffle ou sa peau contre la sienne. Elle est douce, si douce. Il l’entend souffler, râler. Il trouve cela si doux. Elle est toujours tellement mignonne. Sans ouvrir les yeux il peut deviner ses cheveux quelque peu en bataille et ses sourcils qui froncent. Elle est si jolie avec ses sourcils froncés. Ne serait-ce pas une des raisons pour lesquelles il adore l’énerver. Parce que sa petite moue colérique et la chose la plus mignonne de ce monde. Quand il ouvre, enfin, les yeux. Il arque un sourcil en la voyant debout, devant le lit, complètement nue, un peu figée. Il a envie de sourire face à son léger désarrois. Il ne fait rien, il se contente de se redresser légèrement. Il reste allongé mais installe mieux son dos contre les oreillers. Il attend qu’elle se décide. Non, il ne lui demande partir. Il devrait lui dire de partir. Elle ne devrait pas être ici. Cette nuit est une nouvelle erreur. Après pratiquement un an de séparation, ce genre d’épisodes arrive parfois. Il ne sait pas l’expliquer. Est-ce un besoin d’évacuer quelque chose, un manque. Ou un jeu masochiste qui consiste à se faire encore plus de mal lorsqu’il faut de nouveau s’éloigner. L’alcool s’est évaporé et il pourrait retrouver toute sa lucidité. Non, il profite de la lumière du jour pour admirer sa jolie peau. Ses cheveux rebelles qu’il adore. Il ne dit rien et gagne tout lorsqu’elle décide de revenir. N’importe qui les verrait à cet instant, dirait que c’est un couple. Deux amoureux qui profitent du moment, de la matinée pour quelques derniers câlins. C’est sans doute ce qu’ils sont, deux amoureux. Deux amoureux, trop compliqués. La vie ne les aide pas toujours.

Lorsqu’elle est de nouveau contre lui, il ne peut s’empêcher de passer un bras autour de son cou, de façon à la rapprocher un peu plus de lui. Il soupire et sourit légèrement, enfin lorsqu’elle évoque la tequila. La tequila te fait faire des bêtises, une petite pique mignonne. Oui, lui envoyer des photos d’elle sexy dans un bar c’est une bêtise. N’importe qui pourrait la voir faire ça. C’est dangereux, avec l’alcool comme ça certains pourraient en profiter. Mais ceux qui savourent l’instant, ceux qui consomment ce sont toujours eux. Comme un aimant, il est attiré par elle. Tu veux que je te prête un de mes slips ? Demande t-il. Il est doux, il est tendre. Le bout de ses doigts frôle la peau laiteuse de son bras, remonte jusqu’à son épaule et dans le creux de son cou.

@Alba Foster

C'est pas supposé faire mal, l'amour qu'ils disent. Alors pourquoi ça déchire autant le cœur? Pourquoi il y a son palpitant qui s'agite dès qu'il entre dans son champ de vision. Pourquoi il y a un morceau qui se brise dès qu'elle le sait avec quelqu'un d'autre? Ils se torturent, l'amour tueur. C'est facile de tout oublier entre ses draps. Facile d'oublier qu'ils ne sont pas ensemble. Que leur aventure s'est achevée dans la détresse. C'est facile là, sans pression, sans attache. Ça devrait. Mais ça l'est pas. Facile. C'est compliqué au possible. C'est les conneries qui s’enchaînent et la tête enfouie sous le sable. Ça recommence. Ça ne s'est jamais arrêté. Cette attirance folle, ce besoin quotidien, sa drogue dure. Carter. Le bourreau du travail. Carter l'homme marié. L'homme à femme. Son homme. - Ça dépend de ta définition de bêtises. C'en est une. Etre ici, avec lui. Non, ça devrait en être une mais c'en est pas. Elle peut pas justifier de leur temps comme d'une insanité. C'est tout. Toute sa vie. Ces quelques minutes avec lui comptent plus que toute sa semaine.

Elle ronronne presque entre ses bras, ses doigts qui parcourent sa peau. L'envie de s'offrir en offrande mortelle lui passe par la tête. Le cerveau qui s'éteint, la vie à l'extérieur de ce lit qui s'efface. Juste elle et lui, ce corps qui la rend dingue et cet homme qui détient son cœur. - Plus tard. L'idée de passer un slip maintenant est loin d'être attirante. Au contraire. - Quelque chose de prévu ce matin? Elle demande, les lèvres qui s'approchent déjà des siennes. Elle pose une main sur sa poitrine, le menton sur cette dernière. Les prunelles qui se perdent le long de sa barbe et s'attardent sur ses lèvres. Peu lui importe, vraiment, à Alba. Il est à elle pour le moment. Elle refuse qu'il quitte leur monde. Leur petit bout de paradis. C'est le plus calme qu'elle se rappelle être depuis... Longtemps. Trop longtemps. Ses yeux se perdent finalement dans les siens. Elle retient l’aveu cinglant qu'accouche du palpitant. Tu m'as manqué. Les paupières qui se ferment pour emmurer le sentiment. Elle se bouge Alba, refuse de glisser dans une sentimentalité trop difficile à vivre. Elle passe une jambe de l'autre côté de ses hanches, les fesses juste au dessus de son pelvis. Le drap caresse sa peau et révèle les trésors cachés. Un sourire éclaire ses traits, les mains qui se posent sur sa poitrine pour remonter sensuellement jusqu'à ses joues. - Mmmh, vous avez été un très vilain garçon hier monsieur whitmore. Qu'avez vous à dire pour votre défense? Le ton joueur, la débauche qui se laisse entendre. Elle a les yeux qui pétillent, le cœur qui palpite. Il la rend folle.

Elle joue un jeu dangereux Alba. Elle connaît les règles du jeu. Carter est un homme bien, sans doute. Elle sait ce qu’il se passe, elle sait y faire. Si hier, la tequila semblait l’animer. Ce matin elle continue de jouer. Carter ne dit rien, il la laisse et se laisse faire. Est-ce Alba la plus prise au piège ou lui ? Sans doute les deux. Ils sont bien. Ils sont tous les deux et pendant un instant comme cela ils essaient d’oublier. Oublier les tracas de la vie, oublier toutes ces épreuves qui les ont fait souffrir tous les deux. C’est peut être ces mauvaises choses traversées ensemble malgré tout, qui font qu’ils sont encore là. Ils sont tellement attachés l’un à l’autre. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Une aventure d’un soir ça ne se finit pas comme ça. Alba est douce, elle est câline. Elle joue avec le feu. Elle sait très bien de quelle bétise il parle. Lui aussi en a fait une. Il a cédé à ses petites astuces pour l’attirer. Et ça fonctionne. D’abord parce qu’il faut avouer qu’elle est devenue aussi folle de sexe que lui. Il ne voudrait pas qu’un jour en refusant elle fonce offrir ces merveilles à un autre. Typique de l’homme macho et possessif. Typiquement l’homme qui lui dit qu’elle doit absolument s’éloigner de lui mais qui ne la laisse jamais vraiment partir. Il ne la repousse pas, au contraire il resserre tendrement son étreinte autour d’elle. Il aime la voir posée contre lui comme ça, au niveau de son torse. Sentir sa peau, savoir qu’elle est complètement nue sous ces draps protecteurs. Ils sont tellement bien, tellement à l’aise. Sans doute parce qu’ils ont confiance l’un en l’autre. Ils ont eu beaucoup de problèmes mais ils ont toujours pu compter l’un sur l’autre. C’est chez elle qu’il choisissait d’aller lorsqu’Eleonor le mettait dehors après avoir remarqué une tache de rouge à lèvres sur sa chemise blanche. Celle qu’il a envie de venir voir quand il a besoin de réconfort. Et celle qui le rend fou de désir. Quand elle lui demande ce qu’il a prévu de faire en cette matinée déjà bien entamée. Il s’éloigne quelques secondes le temps de lui aussi attraper son téléphone. Il soupire légèrement en voyant qu’il est déjà tard. J’ai beaucoup de travail qui m’attend …

Habituellement Carter se lève tôt. Parfois trop tôt alors qu’il se couche déjà tard. Alba aimait bien venir l’engueuler pour qu’il vienne enfin se reposer. Et étrangement il finissait par céder et venir dormir, ou presque. Il pourrait se lever, aller se préparer mais non il reprend sagement sa place lorsque la douce s’impose un peu plus. Cette jambe qui passe autour de lui, est magnifique, douce. Elle marque un peu plus son territoire. Lui aussi, il resserre l’étreinte. Sa main délicate au départ dans son cou descend le long de son dos avant de finir sur le haut des fesses. Il a les mains baladeuses, il le sait. Son petit sourire t’étire avec sa dernière remarque. Il se retourne un petit peu de façon à être face à elle sur le côté. Gardant sa jambes autour de lui. Sa main glisse sur cette jambes et sous cette cuisse pour la replier, la remonter. C’est dangereux mais c’est tellement bon. Je suis avocat … dit-il lorsqu’elle lui demande ce qu’il a à dit pour sa défense. Et vous Miss Foster ? Est-ce vraiment la tequila qui vous pousse au vice ? Tout est là, elle sent forcément toute sa virilité se réveiller contre elle dans cette position. Enfin, elle attendait que ça, il pose ses lèvres contre sa peau. Dans ce cou qu’il adore, qu’il vénère. Si cette nuit c’est l’alcool qui a évéillé leurs sens, le sexe du matin, sobre est sans doute encore meilleur.

Elle n'est pas surprise lorsqu'il avoue avoir beaucoup de travail. Il est déjà tard, trop tard. Sa nuit entrecoupée d'alcool et de sexe. Elle ne regrette pas Alba, elle ne s'excusera pas. C'est sa faute. Tout est sa faute. Avec son sourire ravageur, ses prunelles pétillantes et cette luxure qu'il porte comme une seconde peau. Elle n'était pas comme ça Alba. Aussi bien dans son corps, aussi sure d'elle, aussi insatiable. Il l'a fait. Il l'a fabriqué, forgé à coup de reins et de plaisir. Il l'a rendu ainsi, tentatrice sublime, de l'assurance à revendre. De chenille il l'a fait papillon. Et Alba n'a jamais été aussi épanouie que dans son lit, dans ses bras, dans ses yeux. Il n'y a que lui pour la faire sentir aussi belle, aussi puissante. Il n'y a que lui pour l'exciter d'un mot, d'un regard. C'est presque symptomatique, le chien qui réagit au maître. Et elle adore ça. Elle se délecte de cette découverte, de cette liberté nouvelle. Il lui a fait découvrir un nouveau monde. Un monde qu'elle se refuse à quitter. - Je suis à peu près sure qu'il t'attendra. Elle récupère son portable d'une main, s'étire pour le poser avec le sien, de l'autre côté du lit. Ce n'est pas assez pour l’empêcher de l'attraper, mais le dramatisme de l'envoyer à l'autre bout de la pièce lui semble quelque peu exagéré. Elle joue avec le feu. Et fuck, que c'est bon. Elle est douce Alba. C'est une âme généreuse. Tendre. Mais il n'y a pas de doute, avoir Carter Whitmore entre ses jambes, trop occupé pour répondre au téléphone est addictif. L'ivresse du pouvoir férale. - Non? Elle demande, la main qui se balade le long de son torse, les doigts qu'effleurent un téton avant que sa langue n'en suive l'exemple.

Sa bouche trouve son cou et elle lâche un soupir de plaisir avant de se retirer légèrement. Elle pousse sur sa jambe pour pouvoir se retourner, l'emportant avec lui. Et Carter Whitmore se retrouve allongé sur le dos entre ses cuisses. Elle se sent amazone Alba, les cheveux qui cascadent sur ses épaules, les seins lourds qui ne demandent qu'à être dévorés. Le sexe est facile. Elle refuse de penser, penser à quoi que ce soit d'autre que son membre qu'elle sent s'engorger sous elle. - Et je suis journaliste. Etre avocat n'est pas une excuse. S'il veut jouer à ça elle peut aussi. - Oh monsieur Whitmore. On sait tous les deux qu'il n'y a qu'une seule chose qui me pousse au vice et qu'elle est juste. Elle ondule les hanches, léger gémissement lorsqu'elle le sent glisser contre elle, les lèvres qui s'écartent et l'humidité qui le lubrifie. - Ici. Elle termine la voix brumeuse, les hanches qui bougent d'elles même, le jeu qui commence. Ses mains s'égarent le long de ses bras, trouvent les siennes et les ramènent vers sa tête. - Je te fournis même l'alibi. Ses lèvres se posent sur son cou, un baiser, deux, trois. Sa langue qui glisse le long de sa peau jusqu'à la naissance de sa barbe. - Ce n'était pas ma faute votre honneur. Elle lui chuchote à l'oreille, un nouveau déhanchement qui lui tire un grognement de plaisir. Le désir qui s'étend, la flamme qui s'allume en eux. - On m'a kidnappé. Elle appuie légèrement sur ses paumes comme pour prouver son point. - Et torturé. Ses dents se referment sur son lobe d'oreille avant de l’apaiser d'un coup d'un baiser. - Encore. Nouvelle morsure sous l'oreille. Nouveau baiser. - Encore. Elle descend, atteint son cou. - Et encore.

Quel spectacle merveilleux. Alba. Rien que son prénom ajoute de la douceur dans son esprit. N’importe quel homme deviendrait complètement dingue devant elle. Bien que Carter ne soit pas n’importe qui, il se fait avoir. Il sait que dans quelques heures il jouera la carte de celui qui a des remords. Que ce n’était pas une bonne chose à faire. A cet instant précis, il s’en moque. Il garde cet état d’esprit pour plus tard. Tout de suite il préfère admirer la danse sensuelle que lui offre son ex petite amie. Car oui, après avoir été sa maîtresse, elle a fini par réellement devenir sa petite amie. Officielle. Il la considérait déjà même comme sa femme. Et quelque part, elle est toujours sa femme. Il y a quelque chose entre eux de tellement fort. Il suffit de les voir ce matin. C’est paisible. C’est chaud, c’est torride mais c’est incroyablement tendre et romantique aussi. On peut sentir l’électricité qui domine la pièce, qui les entoure dans cet instant chaleureux. La chaleur il la ressent. Au creux de ses cuisses, ce volcan qui ne demande qu’à entrer en éruption. Elle peut rapidement sentir que ses gestes fonctionnent très bien et qu’elle obtient le résultat qu’elle attend. Le membre tant protégé s’étire doucement. Elle a de la chance, il faut dire que Carter est plutôt beau, plutôt bien foutu alors que la cinquantaine cherche à l’attraper. Il n’a jamais été aussi bon que maintenant. Ses yeux bleus azurs parcourent le chemin de ce corps magnifique. Elle est parfaite Alba. Naturelle. Sa peau est douce, tellement douce encore une fois. Son regard regardent la danse de ses hanches contre les siennes. Remontent vers sa poitrine. C’est vrai qu’ils donnent envie de les dévorer. Nature, sans rien dessus. Puis ses lèvres, sa bouche. La merveille des merveilles.

Depuis ce matin, ils ne ce sont pas encore embrassés. Ils se cherchent. Ils aiment jouer et savourent le début de la partie. Ils ne veulent sans doute pas que cela passe trop vite. Il a envie de parcourir ces trèsors, de ses mains, de ses lèvres. Mais pour l’instant elle prend le contrôle. Si dans sa vie, il préfère être celui qui commande, c’est assez agréable. Il sent la pression de ses mouvements. Elle tient ses mains et se rapproche dangereusement. Les corps se retrouvent l’un contre l’autre et ses lèvres s’aventurent. Sa langue aussi. Le jeu est là même dans les mots. Son égo est ravi quand elle rajoute des “monsieur”, des “votre honneur”. Carter aime gagner, il aime le pouvoir, c’est évident. Il se laisse complètement aller, ferme les yeux sous ses dents délicates et ses baisers. Il respire, grogne un peu parfois lui aussi. Il la laisse faire avant de finalement se redresser. Il s’assoit, les mains baladeuses. C’est à son tour de s’amuser. Ses lèvres à lui s’aventurent sur sa peau, sur le haut de sa poitrine. Une parfaite entente entre ses lèvres, sa langue et ses adorables tétons. Il les adore. Ils aiment ça aussi. Alors que ses deux mains se posent sans attendre sur ses deux fesses. Il aime les caresser, les presser un peu en l’accompagnant dans cette danse endiablée contre lui. Encore. Répète t-il pour rester dans son jeu. Le bourreau doit payer … murmure t’il contre ses lèvres avant d’enfin les goûtter. Doucement, tendrement. Sa langue cherche désormais la sienne. Il la provoque en laissant le bout de son membre contre son antre. Une invitation claire. Elle peut y aller.