act as if nothing had happened (robert)

Robert Anderson & Ellaria McAllister

Il était dix heures lorsque j'étais dans mon bureau où je m'étais laissée tomber sur ma chaise en soupirant. Encore une belle journée ensoleillée, m'obligeais-je à penser, j'avais pianoté mon mot de passe sur mon ordinateur en marmonnant: Alors, quel est mon planning aujourd'hui ? Et naturellement mes yeux avaient défilé tout mon planning du jour qui en réalité semblait bien vide, je devais voir une personne, probablement la personne que je n'aurais pas voulu voir en fait, mais bon ! J'avais pianoté un message à cet homme : " Bonjour Monsieur Anderson, n'oubliez pas que nous avons rendez-vous tout à l'heure, je vous retrouverais au bar juste en face du port à l'heure convenue. Bonne fin de matinée, Ellaria. " Avais-je envoyé de façon très professionnelle, j'admets avoir tout de même hésité à lui écrire.

J'ai alors consacré le restant de ma matinée sur le mariage qui devait avoir lieu entre cet homme et sa fiancée, mais je dois admettre que j'avais passé plus de temps à rêvasser. J'ai gribouillé quelques dessins sur une feuille tandis que je n'arrêtais pas de me demander pourquoi il m'avait embrassé . Je ne m'en plaignais pas, loin de là, parce que cet échange m'avait énormément plu mais... Est-ce que c'était une bonne idée de le voir ? Bon, après tout c'était de façon professionnelle, non .

Lorsque j'ai vu l'heure approcher, j'avais rassemblé dans un classeur tout ce que je devais montrer à cet homme, mes idées, ce que j'avais trouvé et parler de quelques détails qu'il fallait peaufiner. J'étais allée à ce bar, j'avoue, je n'étais pas en avance, mais au moins c'était à lui quelque part de réagir à mon arrivée, non . Je l'avais repéré à cette table sur la terrasse, m'avançant vers lui avec un beau sourire bien que mal à l'aise.

- Bonjour monsieur Anderson. Avais-je dis, comment devais-je le salué ? J'ai simplement fait un signe de tête avant de m'asseoir sur la chaise en face de lui.

- Quelle belle journée !

Je ne savais pas quoi dire de plus,  c'était ridicule ? Probablement. Je pouvais déjà sentir mes joues qui rougissaient par sa simple présence et surtout en vue de la situation la dernière fois que je l'avait vu.

Robert Anderson & Ellaria McAllister

 Bonjour Monsieur Anderson, n'oubliez pas que nous avons rendez-vous tout à l'heure, je vous retrouverais au bar juste en face du port à l'heure convenue. Bonne fin de matinée. Ellaria. Il avait lu le message en regardant son téléphone à la fin de son service. Son estomac se serra quelques secondes alors qu'il hésita quelques secondes entre répondre et ne pas répondre. Non, il serait préférable de ne pas répondre. Pourquoi ? L'aurait-il fait pour un autre interlocuteur ? Sûrement pas. Il jeta un coup d’œil aux autres messages. Un message de Bianca avec une photographie. Une espèce de Boomerang, où elle levait les pouces en l'air pour lui envoyer de positive vibes pour le rendez-vous du jour. Elle savait qu'il n'était pas des plus motivés concernant cette montage à organiser et espérait que cela l'aiderait à affronter ce rendez-vous. Si seulement elle savait combien il avait besoin de ses ondes positives, mais pour des raisons complètement différentes. Il appréhendait ce rendez-vous car il ne savait pas comment elle réagirait. Allait-elle ignorer ce baiser volé ? Allait-elle lui en parler ? Et si elle l'ignorait, voulait-il l'ignorer ou voulait-il absolument mettre les cartes sur table et s'excuser pour son comportement grossier. Ou peut-être était-elle habituée à ce que les futurs mariés soient pris de panique et … l'embrassent ? Certainement pas. Il était le seul à se conduire comme un lâche. Il était le seul à franchir l'infranchissable pas, à commettre l'impensable. Voilà qu'un nœud se nouait au creux de son estomac. Il était aussi stressé qu'un adolescent avant son premier rencard amoureux. Il était rentré chez lui après son service, avait essayé de joindre Bianca. En vain. Avec le décalage horaire, elle ne devait pas avoir son téléphone sur elle. Tant pis.

Il se mit en chemin et s'installa en terrasse. Le regard rivé vers le port, il s'était commandé une bière. Bien fraîche si possible. Peut-être aurait-il été plus poli d'attendre qu'elle arrive avant de commander quoique ce soit ? Peut-être mais il ne parvenait pas à rester tranquille et il n'aurait certainement pas tenu le coup sans avoir rien à faire en attendant. Robert la vit arriver et se sentit aussitôt mal à l'aise. Tout remontait à la surface. Son rire. Son regard pétillant. Ce baiser passionnel et interdit. Le rouge lui montait aux joues alors qu'il se levait de sa chaise, poli, et l'invitait du coup à prendre place en face de lui. Elle avait un classeur avec elle. Du coup, ils allaient vraiment parler de son mariage et des idées qu'elle avait rassemblé pour … de quoi devait-il parler aujourd'hui ? Des cartons d'invitation ? Des serviettes et du plan de table ? Il avait perdu le Nord quand Bianca avait dit qu'elle voulait un mariage de Princesse avec tous les détails qui vont avec. On ne se mariait qu'une fois, avait-elle dit avec un sourire candide aux lèvres. Et il pourrait vendre un rein pour payer les frais. Monsieur Anderson eut l'effet d'une douche froide. Plus de distance, ce n'était pas possible. Ne l'avait-elle pas appelé par son prénom par le passé ? Ne l'avait-elle pas appelé Robert et le taquinait à propos de ce mariage ? Il se repositionna sur sa chaise comme s'il voulait trouver une place confortable. Mais n'était-ce pas la situation entière qui était inconfortable ?

« Hi. » dit-il simplement avant de passer une main sur la nuque et il jeta un coup d'oeil à sa bière. « J'ai déjà passé commande, donc n'hésitez pas si vous voulez quelque chose. » Cela signifiait que c'était lui qui payerait. Sa note. Et alors qu'il voulait prendre une gorgée de son verre, il reposa cette dernière pour aussitôt lui dire : « Je voulais m'excuser pour mon comportement de la dernière fois. Je ne sais franchement pas ce qui m'a pris. C'était évidemment déplacé et je souhaite personnellement m'en excuser. » Il avait plongé son regard dans le sien en espérant ne pas avoir choqué la jeune femme par son comportement. Elle aurait très bien pu prévenir Bianca, mettre le chaos dans cette organisation qui était déjà un chaos à elle seule. « J'espère que ça ne va pas nuire à ce rendez-vous … J'ai une mission à remplir, décider entre italique ou gras ou calligraphie ou ... » Il leva un sourcil avant de hausser les épaules. « Non, en fait, j'ai oublié le pourquoi de ce rendez-vous. » Un sourire vint se placer sur ses lèvres alors qu'il but une gorgée. Tais-toi, idiot ! Tu l'as mets mal à l'aise. Tu mets tout le monde mal à l'aise.

Robert Anderson & Ellaria McAllister

Mes pieds se mettaient l'un devant l'autre se dirigeant vers ce point de rendez-vous et je dois admettre qu'au plus j'approchais, au plus j'hésitais à simuler un malaise ou bien une gastro, quelque chose de ce genre en tout cas. Mais non. Non, j'avais pris mon courage à deux mains, je m'étais rendue sur les lieux de là où l'on devait se voir tous les deux et j'avoue que lorsque je l'avais vu, ma raison me disait "reste pro", mon coeur lui semblait déjà s'emballer dès l'instant où j'avais croisé son regard. Assise en face de lui, j'avais déposé le classeur sur la table, retirant mon gilet que je déposais sur le dossier de ma chaise.

- C'est gentil, merci de me proposer cela.

Avais-je di poliment. C'était bizarre comme situation, nous voilà quelques jours plus tôt et nous étions là à nous lancer des vannes et avons ri aux éclats. Ici, on pouvait sentir dans cette atmosphère que c'était quelque chose de professionnel, limite pesant et sans aucun intérêt à mes yeux. J'avais faits un signe au serveur et lorsqu'il avait été près de nous, je lui avais demandé un simple verre d'eau, par un temps pareil, je préférais. Je l'ai observé s'éloigner avant de poser mes yeux bleus sur son visage que je détaillais tandis qu'il s'excusait de ce qu'il c'était passé l'autre jour.

- Pas de problème, vraiment il n'y a pas de quoi être désolé. Ce sont des choses qui  arrivent, ne vraiment pas y n'a aucun problème.

Avais-je répondu au jeune homme en lui adressant un sourire, un joli sourire. S'excuser . De quoi. Tu m'avais offert le meilleur baiser de ma vie, franchement, il n'y avait pas de quoi être désolé. D'ailleurs, si l'on devait recommencer, peut-être que je dirais oui qui sait ?  Ses yeux sont alors venu se plonger dans les miens, j'avais toujours ce léger sourire sur mes lèvres tandis qu'il m'avait sorti quelque peu de ce nuage sur lequel je semblais planer. Mariage. Effectivement, on était là pour ça. C'est vrai Ella, après tout, il a déjà une femme dans sa vie, il va l'épouser et toi, tu vas organiser tout ça.

- Oui, effectivement. Je dois admettre que j'ai travaillé un peu sur ça ce matin et moi, personnellement, selon les souhaits de votre fiancée, j'ai dans la tête quelque chose plutôt simple. Épuré. Avec une écriture plutôt du style cursive avec pourquoi pas des couleurs plutôt pastel ? Pour éviter d'entrer dans un cliché de style rose pétant.

Avais-je dis en lui montrant tout ce que j'avais trouvé concernant les possibles calligraphies qui pouvaient correspondre, il y avait toutes formes de style en réalité. Il pouvait choisir ce qu'il préférait, bien sûr, j'avais remercié le serveur qui m'avait apporté mon eau.

- Après, c'est mon avis personnel, tout repose sur toi... Vous.

Je m'étais reprise sur ma fin de phrase, le regardant en lui souriant avant de boire dans mon eau sans le quitter du regard.

- Ce que je propose c'est de sélectionner plusieurs éventuels choix si madame veut quand même donner son avis ?

Robert Anderson & Ellaria McAllister

« Vraiment ? » demanda-til alors qu'elle acceptait ses excuses et lui faisait comprendre que c'était des choses qui arrivaient. Vraiment ? Est-ce que ça arrivait souvent ? Il avait répondu spontanément, sans vraiment se douter des conséquences de cette question. Y avait-il une pointe de déception dans sa voix ? Voulait-il voir en ce baiser un signe du Destin, une signification particulière ? Ce baiser signifiait quelque chose ? Est-ce qu'il avait d'autres significations pour lui? Il s'excusait certes. Il ne parvenait pas à expliquer son comportement mais il ne voulait pas non plus l'oublier, ce baiser. Pris au piège dans ses pensées et cette vague d'émotions, il était au bout du rouleau et se contenta de baisser le regard vers le contenu de son verre. Il avait rapidement placé le discours sur le thème mariage, dans l'espoir que la gêne et la tension s'évanouissent. Erreur fatale. Cela n'arrangeait pas les choses. Il avait le regard rivé sur ses lèvres qui lui énonçaient quelque chose au sujet d'une écriture, de cartes, pastel, style épuré. Qu'est ce qu'il faisait là ? Lui, il avait voulu un mariage tout simple, avec la famille proche, sur une péniche ou une connerie du genre. Un mariage intime. Et Bianca, elle, voulait discuter de tout. Tout devait être parfait. Les cartons d'invitation devaient être parfaits. Les ronds de serviettes devaient s'accorder aux couleurs … Il avait posé son regard sur les essais que l'organisatrice avait préparé. Est-ce que cela faisait une différence ? Choisir entre a et b. Il tourna les pages de son classeur tout en fronçant les sourcils.

« On peut rester sur le tu. » dit-il sans relever les yeux des essais de la jeune femme. Il avait tendance à tutoyer tout le monde et n'avait pas vraiment envie de retourner au vous. Surtout que ça ferait sans doute étrange s'il se mettait d'un seul coup à la vouvoyer. Il posa ses deux mains sur le classeur avant de secouer la tête, désabusé. « On fait comme ça, tu as raison. C'est mieux. On choisit deux, trois modèles et Bianca choisit ce qu'elle préfère. » Comme toujours. S'il choisissait la mauvaise police, elle lui arracherait les cheveux et lui sauterait à la gorge. Elle pouvait se transformer en véritable furie quand les choses ne se passaient pas comme elle le voulait. Il le savait mieux que quiconque. « Sérieusement, est-ce que tous les clients se prennent la tête sur ce genre de détails ? » demanda-t-il en levant un sourcil, intrigué. « Est-ce que c'est à ce point important de choisir entre pastel, bleu ciel, lilas …. ? Je ne m'étais pas imaginé les choses aussi compliquées … et chiantes. Sérieusement ? » poursuivit-il en penchant la tête sur le côté et en plongeant son regard dans le sien. « Mais bon, s'il faut choisir, on va choisir. » Il reposa le regard sur les différents essais, il tournait les pages, pas vraiment motivé avant de relever la tête et de lui demander : « Tu choisirais quoi, toi? »

Robert Anderson & Ellaria McAllister

Il l'écouta lui donner son avis quant à l'organisation de son propre mariage. Il l'écoutait avec attention et ne put que hocher la tête. Il pensait exactement la même chose qu'elle. Il ne comprenait pas pourquoi certaines personnes avaient besoin de cette extravagance. Il préférait de loin la simplicité d'un moment rien qu'entre deux personnes qui s'aiment et souhaitent … Et là, il comprit que Bianca était l'opposé. Il secoua la tête avant de poser son regard sur ce qu'elle conseillait. Il acquiesça. « Ok. Parfait. » dit-il sans la moindre excitation. Il faut dire qu'il savait parfaitement comment les choses se passeraient. Bianca lui sauterait dessus, lui arracherait les essais des mains, choisirait un essai avant de lui demander comment il le trouve … et sans vraiment attendre sa réponse, elle le confirmerait à l'entreprise qui s'occupait de son mariage. Elle avait déjà agi de la sorte quand il fut question de la date du mariage. Débordé, dépassé, il essayait à chaque fois de la suivre dans sa course de prises de décision. Et alors qu'il avait enfin le sentiment que la situation se calmait, sa question tomba comme un couperet. Il écarquilla presque les yeux. Et c'est à ce moment-là que son téléphone se mit à sonner. Il y jeta un coup d’œil tout en s'excusant. « Il faut que je décroche. Je reviens de suite. » dit-il en louant un Dieu auquel il ne croyait pas pour le sortir de cette mauvaise passe. Il se leva de table, se dirigeant un peu plus loin. Il s'agissait de sa sœur aînée qui bien évidemment avait été mise au courant de ce baiser et de ce rendez-vous … parce qu'il ne pouvait rien lui cacher et parce qu'il paniquait. « Et comment ça se passe? » «J'ai plusieurs essais et on a encore un peu de temps avant de prendre... » « Avec elle, idiot ! Je te demande comment ça se passe avec elle et pas avec quelle police d'écriture tu vas écrire mon nom sur un rond de serviette débile... » Il déglutit difficilement avant de se tourner vers la table où était assise la blonde. Un sourire poli en sa direction et il se concentra de nouveau sur sa soeur. « Je suis foutu. Je pense pas qu'elle ait envie d'ignorer ... » « Et toi ? Est-ce que tu vas réussir à l'ignorer ? Bob, je t'assure que tu ferais mieux d'y voir les choses au clair … maintenant, le plus rapidement possible. Mieux vaut des regrets que des remords, non ? » Il raccrocha avant de la rejoindre.

« Désolé. Quand ma sœur m'appelle, mieux vaut y répondre tout de suite. » dit-il en s'asseyant. Ok. Maintenant, il était face à elle et lui devait des explications. Elle en voulait. Elle en méritait. Il enroula ses doigts autour de son verre et se mit à jouer avec alors qu'il prenait la parole. Un moyen comme un autre de se détendre et de ne pas mourir, pris d'une crise de panique. « Je te dois des explications. Sans aucun doute. Je te mets dans une position plus que difficile et ce serait injuste si je ne te disais rien. » Il parlait un peu plus vite que de coutume. « Malheureusement, je ne sais pas vraiment comment l'expliquer. Je veux dire, je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris. Sur le coup, ça me semblait logique, pour pas dire normal. Mais je sais que ça n'a rien de logique et que c'était complètement fou, inapproprié. Je suis vraiment désolé. » dit-il avec sincérité en la regardant dans les yeux. Oui, il était désolé de mettre le Chaos dans sa vie. Le mettre dans sa propre vie devait être suffisant. « Peut-être que je suis juste en train de paniquer à l'idée de ce mariage, peut-être que ça va un peu trop vite et que ça faisait super longtemps que j'avais pas passé un aussi bon moment … » Il soupira avant de passer une main stressée sur sa nuque. « Vraiment nulle comme explication, je me doute. On devrait sans doute recommencer sur de bonnes bases, si tu le veux bien ?» demanda-t-il en posant sa lourde main sur son bras.

Robert Anderson & Ellaria McAllister

Nous nous étions mis d'accord sur la démarche à suivre afin d'obtenir les avis de sa fiancé, je le regarde alors que son portable semblait manifester la présence d'un appel. Il s'éclipse un instant, après avoir dit qu'il devait décroché et je lui ai adressé un sourire en guise de réponse. Je le laisse alors entamer sa conversation téléphonique, j'en profite pour boire un peu dans mon verre, faisant un petit tour sur mon portable pour regarder un peu mes réseaux sociaux. J'ignore le temps qu'il avait mit au téléphone, parce que c'était ses affaires et que ça ne me concernait pas, mais lorsqu'il était revenu à notre table, il avait énoncé le fait qu'il s'agissait de sa sœur, j'ai ris légèrement.

- Je comprends, c'est pareil aussi avec mes sœurs.

Je l'observe, il prend son verre entre ses mains, je peux voir sur son expression du visage qu'il a l'air mal à l'aise, moi je trouvais qu'il n'y avait pas de quoi l'être, hormis ce sujet qu'on semblait tant éviter. Il me devait des explications, c'était sûr, oui mais, je ne voulais pas qu'il se force à m'en donner s'il ne voulait pas. Il semblait alors lancé, m'expliquant qu'il n'y avait pas réellement de justification, que c'était un acte qui lui semblait logique. J'entendais par là, que c'était comme s'il l'avait voulu ou du moins fait de manière naturelle, cette pensée me fait sourire d'ailleurs.

- Je comprends, oui. Tu sais, tu ne dois pas en être désolé, vraiment je ne t'en veux absolument pas, bien au contraire. Si cela semble t’inquiéter, je ne dirais rien à ta fiancée, soit en rassuré.

Je ne voulais pas qu'il s'inquiète à ce propos-là, parce que ce n'était qu'un baiser et non pas des relations sexuelles. Il explique alors que c'était probablement la panique du mariage qui l'avait fait agir mais étrangement, il était le seul à paniquer en m'embrassant. Je me contentais de sourire, secouant la tête comme pour approuver.

- Je suis contente que tu apprécies les moments passés en ma compagnie, peut-être que je devrais m'excuser de ne pas t'avoir repoussé ? Parce que tu n'es pas le seul fautif là-dedans, j'aurais du t'en empêcher et je ne l'ai pas fait. Ceci étant dit, tu embrasses plutôt bien.

Je lui adresse un clin d’œil, si j'étais sincère, je l'avais dit sous le ton de l'humour, il dit alors que ses explications étaient nulles, j'ai secoué la tête, déposant une main sur la sienne.

- Je pense qu'on a toujours été sur de bonnes bases toi et moi. Ne faisons pas tout un foin sur une situation qui était agréable le temps de quelques secondes. Ne gâchons pas notre amitié, parce que je te considère comme mon ami, on rigole bien ensemble et j'aimerais que ça continue alors. On devrait simplement oublier ce qui s'est passé si tu veux.

Je lui caresse la main doucement en lui accordant mon plus beau sourire.