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inscription : 01/04/2020
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| Sujet: Born to burn - Bobby Jeu 2 Avr - 0:20 | |
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- Bobby McCormick - 28 ans | Co-gérante d'un garage | Célibataireorigines : Amérique, Géorgie, un p'tit bled de 200 habitants, même pas assez grand pour être le trou du cul du monde. vie de famille : A part l'boulet de frangin que je me coltine encore ? Nope, personne. L'reste de la fratrie, les parents, les oncles, les tantes, les cousins et les cousines, j'en ai à la pelle mais aussi pas grand chose à blairer. caractère : Impulsive. Violente. Têtue. Bagarreuse. Franche. Téméraire. Joueuse. Séductrice. Garçon manqué. Effrontée. Déterminée. Frivole. Libertine. Imprévisible. Provocante. Instinctive. Fière. Vulgaire. Bornée. Impétueuse. signe astrologique : Scorpion, née le jour d'Halloween de l'année 1991 Pensez-vous être quelqu'un de bien ? :Euh... j'me pose pas la question tous les quatre matins... A vrai dire, j'm'en branle un peu. Cherche pas à être quelqu'un de bien, j'cherche pas à être quelqu'un de mauvais non plus d'ailleurs. J'cherche pas grand chose à vrai dire, j'me contente de faire. J'avoue pas souvent comme il faudrait et trop sans réfléchir mais au moins j'me bouge. J'amuse, j'profite et j'abuse. Ca c'est clair que j'le fais bien. M'vautrer dans les excès aussi. Par contre, il est vrai que j'contrôle mal ma violence, Ah et ma repartie. C'qui fait qu'au final, je cherche peut être les emmerdes. Ta dernière bonne action ? : Alors là, facile ! Eclater l'front du connard qui m'a peloté l'cul dans un restau ! J'lui ai appris les bonnes manière et la civilité d'la plus rapide des manière que j'connaisse. Sérieux, si avec ça il retient pas la leçon, c'est que son cas est perdu. Alors ouais, c'est vrai que d'en d'autres circonstances, ça aurait pu s'passer autrement et s'finir aux chiottes du restaurant. Mais c'jour là j'étais d'mauvaise humeur. Fallait pas me faire chier et m'fallait avant tout quelqu'un pour payer. Pas de bol, c'est l'moment qu'il a choisit. Tes plus gros pêchés ? : A part les deux sous mon T'shirt vous voulez dire ? J'sais pas. J'ai pas trop trainé sur les bancs d'l'Eglise le dimanche. Si je me souviens bien, baiser c'est pour après l'mariage, on partage pas l'pieu d'un frère, faut pas boire, pas fumer, pas s'droguer... Pas voler non plus. Je vais pas me taper toute la liste, ça sert à rien. J'irai visiblement pas serrer la main d'notre petit Jésus au Paradis. J'suis bonne pour m'taper une bière avec Lucifer. Anecdotes: Toi... t'es pas d'ici. C'est facile à deviner, on repère vite les étrangers dans l'coin. T'as une bonne tête de pigeon, tu l'sais ça ? Allez, viens t'asseoir, j'te paie un verre. Puis j'te raconterai pourquoi t'aurai pas dû l'accepter. 1/ Tu seras couché à la moitié de la bouteille. Et j'la finirai en te marchant dessus. Sacré descente pour une bonne femme et sacré coup à ton orgueil. Oh t'en veux pas, j'ai pas été élevé au Kir et au vin blanc, plus à l'alcool frelaté et fait maison. Recette familiale mon gars, un verre et ça t'bousillerai la cervelle, par chez moi on boit ça comme du p'tit lait. 2/ M'fais pas chier. J'sais manier la hache autant que la batte. J'fend des buches avec la première, j'éclate les pares brises avec la seconde, autant dire que j'ferai pas grand cas de ton crâne. J'ai de la rage à revendre et c'est fou comme ça défoule de tout péter. 3/ J'suis une fervente partisane du 2nd amendement. Te demande pas si j'ai une arme, demande toi combien j'en ai. J'ai appris à tirer avec les cousins, dans l'jardin, sur les poupées de la voisine. Les balles dans la tête, ça comptait double, autant dire que j'sais où viser. J'suis plutôt habile avec une lame aussi, mais ça, c'est plus un hobby. Un passe temps qui fait que j'en porte toujours une sur moi Tiens, poses ta main sur le comptoir, écartes les doigts et fais moi confiance. J'te planterai que si l'envie m'en prend. 4/ J'me suis déjà battue contre un chien. Un p'tain de berger allemand. Sacrée histoire. Cette bête se déchainait chaque fois qu'on passait d'vant le grillage d'un vieux du quartier. On a parié que j'pourrai pas l'escalader et affronter le clébard. Ouais, on était passablement bourré c'soir là et on se faisait foutrement chier. 'Fin bref j'en garde quelques cicatrices sur les avants bras, recouvert par les tatouages et une belle trace de morsure sur le flanc. Rien d'bien méchant, j'm'en tire mieux que l'animal. Lui, a eut du mal à respirer avec l'tournevis coincé dans la gorge. Pas réussis à l'retirer, tiens. 5/ Allez en vrac, parce que j'aime bien ta gueule et qu't'es plus en état de m'écouter. J'détiens un record sur taureau mécanique, si tu m'cherche suffit de suivre la fumée, clope ou joint, j'suis généralement au bout. Zippo fétiche qui m'quitte jamais, manie que d'allumer des feux. J'baise avec mon frère, Gomer. Lui qui m'a apprit la mécanique aussi, j'suis pas très studieuse en général mais ça, ça m'a tout d'suite plu. Ah, j'chante, sacrément bien il parait, un vrai rossignol. Sauf qu'sont pas nombreux à l'savoir, ça foutrait un coup à ma réputation.Histoire: Elle était contente m'man, d'avoir une fille. Elle allait enfin pouvoir coudre d'jolies robes, acheter des poupées et coiffer durant des heures d'longs cheveux en tresses et couettes... Elle aurait mieux fait d'se prendre un chihuahua. La pauvre, c'est pas faute d'avoir essayé de m’intéresser aux paillettes et au strass, mais j'en ai jamais eu rien à foutre. Moi j'voulais faire comme mon frère, comme mes cousins, jouer dans la boue, tirer à la carabine dans les champs et enchaîner les conneries. Et quand j'dis qu'elle a tout essayé, c''est vraiment tout... Y compris ces foutus concours d'mini miss auxquels elle m'trainait au moins deux fois par mois avant même que j'sache marcher. Et j'déconne pas... elle était prête à rouler pendant des heures, juste pour aller m'exhiber dans une jolie p'tite tenue sur scène. Cherchez plus l'enfer, j'l'ai trouvé à cette époque, quand les projos t'éclairent la gueule, qu'tous les regards sont braqués sur toi et qu't'es fringué avec un gilet à paillette, chapeau assorti et bottine vernis. Elle en a profité tant qu'elle a pu, mais moi j'ai fini par craquer. Faut dire qu'alors qu'on était en train d'me demander ce que je voulais faire plus tard, mon père emmenait Gomer à la chasse. C'était là que je voulais être moi, pas d'vant tous ces cons... Alors je leur ai répondu : "Quand je serai plus grande, j'irai brûler vos maisons et tirer aux plombs dans l'cul d'vos chiens !" J'avais beau avoir 5 ans, des rubans blancs dans mes cheveux bouclés, un sourire sur des lèvres brillantes et rosées, l'vocabulaire bien fleuri d'mon patelin est pas passé. Mis à part ces instants d'torture, plutôt eu une belle enfance, rien n'vaut la campagne... Mais à l'adolescence, cette campagne qu't'a tant aimée, bah elle commence sacrément à t'faire chier. Pour tromper l'ennui, on s'regroupait, on trainait, on fumait et on buvait, j'ai même fini par baiser. La même année qu'mon frère tiens, mais pour l'coup, pas avec des putes. Pas à moi qu'on allait les payer. J'ai pas vraiment arrêté depuis. J'fonctionne comme un homme pour l'coup... Et l'genre connard profond. Celui qui s'tire le lendemain sans laisser d'numéro. Rarement deux fois dans les mêmes bras, à une exception près, ceux d'mon frère. Lui et moi, ça a vraiment commencé quand j'l'ai suivi à la grande ville, puis ça s'est jamais arrêté. Il était hors d'question que j'stagne dans notre bled alors qu'lui découvrait autre chose. Pas possible d'y crever alors qu'il partait. J'ai bien fait, ça a marqué la fin d'l'ennui pour nous et les débuts des emmerdes pour l'reste du monde. Qu'est c’qu’on a pu se marrer. Y'a pas fallu attendre longtemps avant d'se faire remarquer, une énième fois où on expliquait notre façon d'penser et là, ça a carrément été l'début de la belle vie. Rentrer dans un gang, à New York, c'est un peu l'El Dorado d'là où on vient. L'fric facile, l'adrénaline qui coule à flots et même des voitures à bricoler tout en descendant une pression. J'm'y suis très rapidement fait. Mais partout où mon frère et moi passions, on apportait notre p'tite touche Redneck bien à nous. C'est qu'on oublie pas d'où on vient et qu'en prime on en est fiers. On comptait marquer à notre manière, l'histoire d'la criminalité... Fin ça s'était la théorie parce qu'en pratique on a surtout déconné, fidèle à nos habitudes. C'est la queue entre les jambes qu'on a dû s'barrer, laissant sur place nos rêves d'grandeur et d'Gansta. C'qui m'a le plus fait chier, c'est d'quitter l'garage. Pour le reste, partir sans prendre d'bagage, c'tait la routine. Après... c'est d'venu un peu plus compliqué. Fallait tout r'prendre à zéro et on avait plus un rond et d'endroit où aller. Pas question d'retourner d'là où on v'nait, on avait mis trop d'années pour s'en tirer. C'est Gomer qui a trouvé une idée pour s'faire du blé et une connerie pareille, y avait qu'lui pour la faire marcher. Du porno amateur, le v'là derrière la caméra et moi sous l'feu des projecteurs. L'plus dur c'était pas d'baiser avec des inconnus, ça, c'tait même facile. Non, l'plus dur c'était d'renouer avec cette sensation qui m'bousillait les tripes quand gamine m'man m'faisait monter sur scène et sourire aux jurés. L'même truc dégueulasse, l'sentiment d'pas être à ma place et d'n'être qu'une putain d'poupée. Y a qu'le frangin qui s'amusait bien, c'tout juste si moi j'prenais mon pied. J'pensais au pognon, à c'garage qu'on allait retrouver et quand ça suffisait pas, qu'j'étais sur l'point tout lâcher, Gomer savait comment m'parler pour continuer, quitte à forcer un peu. J'pouvais bien gueuler et l'frapper, c'tait lui qui avait l'dernier mot. S'rieux, l'prochain fois qu'on est dans la merde, j'l'envoie faire l'tapin et j'me charge d'lui trouver des clients. Bon, j'vais pas non plus pleurer sur mon sort comme une pucelle condamnée à l'rester, hein. L'fric, on a fini par l'avoir et assez vite, c'qui tombait bien parce qu'j'arrivais à mon max d'tolérance. On s'est tiré pour tout recommencer ailleurs.... Encore. Bettleheim, y a qu'la ville pour changer. Ah on pourra pas dire qu'on essaye pas hein. J'dirai même qu'on est sacrément acharnés à la gagner notre vie rêvée. Bon y a pas d'gang cette fois ci, pas d'promesse de grands interdits, mais on finira les bras dans la merde, j'm'inquiète pas pour ça. On y est née, on n'y crèvera et sans doute qu'après ça on en redemandera. Par contre, j'perds pas un autre garage, çuila on l'garde, j'en ai trop chié pour l'gagner.
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Dernière édition par Bobby McCormick le Jeu 2 Avr - 16:31, édité 1 fois |
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inscription : 20/03/2020
pseudo : sea gate.
avatar : Milo Ventimiglia; @moi.
| Sujet: Re: Born to burn - Bobby Jeu 2 Avr - 9:51 | |
| mais quel binôme vous nous apportez là! ce perso est génial, j'ai adoré ce que j'ai lu jusqu'ici. et puis cette bouille de bombasse là *q* bref, bienvenue à toi. |
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