Com'è bello il mare ! (stefano)

Les rayons pénétrants du soleil, la douceur du printemps, les ondulations harmonieuses de l’eau qui présagent une merveilleuse journée. Passer de la terre à la mer, s’ouvrir sur l’océan, inspirer l’air gorgé de sel, s’évader un instant : un programme improvisé avec Stefano. Le contrat de location déjà signé, Helly est déjà entre les mains de son navire pour la journée, un cruiser boat bien assez grand pour accueillir huit personnes au moins. Un contact de Gary, locataire sur le port, permettant à Helly de profiter d'une belle réduction, de peu de contrainte de temps ou d'horaire. Elmy, gardée par son père à l'appartement, offrant à la belle une journée de liberté, un temps pour se consacrer à elle et à son meilleur ami. Une photo du bateau envoyée sur le téléphone de Stefano, le jeu de piste qui commence pour son italien préféré. Trop facile de se perdre sur les chemins du port, de confondre les multiples bicoques amarrées le long des quais saturés. La belle capitaine se concentre sur l'analyse du sens du vent, vérifie le moteur, l'hélice et la présence de tout l'équipement nécessaire en cas de danger sur l'eau, quand elle aperçoit, quelques quais plus loin, un Stefano complètement paumé, l'oreille sur le téléphone. C'est trois appels en absence que le téléphone d'Helly affiche sur son écran d'accueil. Et la demoiselle, complètement désolée, qui se met à hurler sans se soucier des autres marins, en plein déjeuner : "Stefano Fellucini, sono qui !! Riesci a sentirmi ?!" elle a le sourire aux lèvres la demoiselle, elle lui fait signe, si fort, qu'elle pourrait tomber la tête la première dans l'eau vaseuse et huileuse du port. Elle sait pas trop ce qu'elle vient de lui dire mais elle remercie Jean-Paul Google pour la traduction. Elle est déjà heureuse de le voir, de voir sa belle frimousse, qui la cherche du regard. Que la journée sera belle, avec lui, à ses côtés.
@stefano fellucini

Les bras chargés de vivres pour tenir en ce soleil radieux, Stefano s'arrêta un instant pour mettre ses lunettes de soleil. Bon marché, évidemment mais qui avaient une teinte verte qui s'harmonisait parfaitement avec son bermuda kaki et son marcel blanc. Eh oui, il fallait bel et bien qu'il peaufine son bronzage en cette période propice au soleil. La concurrence pouvait être rude avec les nanas en bikini et leurs formes voluptueuses. Bien qu'il n'était pas le dragueur compulsif, il voulait quand même croire à son côté Bachelor avec son caleçon de bain qui laissait entrevoir ses muscles et les bosses de ses restants de kebab. Qu'importe les fissures qu'il avait, il était italien et cela lui accordait le bénéfice d'être un adonis des plus séduisants. Il brancha ses écouteurs et entreprit de lancer sa playlist spécial frimeur avec en premier lieu la chanson Bella. Sorte de chanson parfaite pour entreprendre une virée en mer et surtout adopter le style casual chic du rappeur aux lunettes noires. Encore un frenchie qu'il écoutait et dont il aimait reproduire les pas ou la démarche. Il profitait de ces quelque secondes en totale autarcie avec lui même car forcément, Helly n'allait pas aimer ce genre de choses. Elle lui faisait souvent comprendre assez gentiment qu'il était à côté de la plaque, qu'il n'avait pas bon goût et ça n'avait rien à voir avec son mélange sucré salé du vendredi soir. Non, il avait des styles musicaux et penchants culturels qui la laissaient pantoise et lui le rendaient un peu ridicule. Sauf que comme cela ne tue pas, il pouvait encore y aller franchement. Il arriva au port, éclairé par ce soleil qui lui permettait d'arborer son brushing à la Vivelle Dop. Il retira ses écouteurs et entreprit de chercher la belle. Le regard au loin, il ne voyait rien jusqu'à ce qu'il l'entende l'appeler. En italien en plus. _ Bella mia, va bene! . Et il accoure vers elle avec ses espadrilles bleues tout en lui faisant des sourire et joignant ces doigts pour lui montrer toute son affection. La manière de s'exprimer était de valeur locale, de l'italien pur et dur. Il ne manquait que le drapeau pour rendre le bateau plus beau. Il était avec la déesse, la nymphe, la splendide Helly. Même le soleil n'était pas assez beau pour elle. Il lui tendit ses sacs avant de lui taper la bise et lui dire, en italien tout en accompagnant d'un geste de la main pour montrer l'horizon. _ Andiamo! . C'était parti pour la virée de la semaine, la sortie à instagramer avec le fond bleu du lac, le filtre california et le hashtag #jaiunevietropbientavu. Sachant que le seul qui aurait pu en être stupéfait était Isaiah. Quel dommage qu'il n'était pas abonné à lui. Remarque, c'était surtout pour éviter de baver sur ses abdos. Il regardait sa comparse avec un grand sourire, conscient qu'ils se lançaient dans un voyage à travers la Comté sans orques ni maléfices sur leur chemin. Seulement les doigts de pied en éventail et le sandwich à la mozarella. La dolce vita quoi.
@helly nybel

« Bella mia, va bene! » Le beau Stefano qui s’élance vers elle à toutes enjambées, le brushing qui flotte en vent, la blancheur absolue de ses dents qui l’obligerait presque à fermer les yeux. Scène non inhabituelle digne d’un nanar bollywoodien. C’est ainsi qu’ils aiment se retrouver, jouant comme des acteurs, abusant de leur attitude, de la voix et des gestes. Elle qui joue le rôle de la belle indienne qui scrute l’arrivée de son amoureux. Ne manque plus que la scène de danse improbable, les marins qui grimpent un à un sur les bateaux pour se mettre à chanter, puis Stefano lui ouvre son cœur et la scène se termine par un délicieux baiser. Baiser ridiculement mal fait et à peine consommé, évitant ainsi toute censure de cette production gros budget. Stefano semble inéluctablement dans son élément, l’italien pur et dur qu’elle aime tant à taquiner. Malgré quelques mois passés en Italie durant son ancienne vie, l’italien dans la voix irradiant les spectateurs admiratifs, l’apprentissage de la langue lui semble toujours aussi compliqué. Aussi s’autorise-t-elle parfois à communiquer en italien avec Stefano, même si l’accent ne suit pas et que les phrases n’ont pas, forcément, le sens recherché. « Ciao, come stai? » la bise sur les deux joues, les denrées récupérées. Elle l’aide à monter à bord de son navire déjà prêt pour le grand départ. Les sacs déposés dans un coin, la voilà qui s’affère déjà à larguer les amarres et… en avant toute ! « Le temps est avec nous Stefano, je suis vraiment contente que tu sois là. Merci pour le pique-nique, tu sei perfetto. Et au fait, tu devais pas travailler today ? » Elle s’estime heureuse de l’avoir avec elle aujourd’hui. Le besoin de sortir, de s’évader un peu, de quitter les couches, les biberons, l’académie et cette période évidemment compliquée avec son bien-aimé. « J’ai l’impression de partir à l’aventure, à la recherche du trésor perdu des Drake. Tu te souviens de ce jeu-vidéo que tu m’as montré l’année dernière ? Mince, ça s’appelait comment déjà… Uncharted ? » elle pense à ces longues soirées passées à découvrir chez lui quelques jeux-vidéo. La manette de Playstation qui se passe d’une main à une autre. Les bières qui s’accumulent sur la table basse. Des moments rien qu’à eux qu’elle chérissait, toujours, dans l’instant. « Je te laisse t’asseoir deux minutes, le temps que je sorte le bateau du port. Regarde la maîtresse à l’œuvre et surtout, accroche-toi bien ». un sourire malicieux qu’elle arbore, pas la peine de s’accrocher quand on sait que la vitesse minimum ne dépasse pas quelques pauvres kilomètres/h. Loin d’être leur première virée ensemble, pourtant, toujours aussi excitante. Les voilà déjà sur le chemin de la sortie, le chemin du bonheur, déjà tout tracé.

Le soleil qui plane au dessus de leurs têtes, le ciel d'un bleu ciel merveilleux et son amie pour compagnie : il n'y avait pas à dire, Stefano s'estimait le plus chanceux de Bettelheim. Il en faisait des caisses, très certainement mais c'était à l'image de ce que lui procurait ses moments avec la belle indienne : des instants d'amitié simples et drôles qu'il chérissait tout particulièrement. Ils étaient tous deux perchés dans leurs délires, surtout quand elle prenait un petit plaisir à lui converser en italien. Elle ne se défendait pas mal pour une nana qui n'avait jamais mis les pieds dans la botte. Bien qu'il y soit parti très tôt, il avait néanmoins des bribes de souvenirs pour prononcer, appuyer sur les i. Sans oublier ses mains avec lesquelles il exprimait toute sa joie. Il lui répondit donc avec grand plaisir. _ Sto bene e tu?. Elle prit ses sacs et les déposa quelque part sur le navire. Il pensait avoir pris suffisamment de vivres pour ne pas qu'ils meurent de faim. Il y avait du fromage, du vin, des pringles, des tomates cerises et des gâteaux. Un repas parfaitement équilibré en somme. Il avait même pensé aux serviettes même si pour le coup il aurait pu aussi prévoir une nappe ou un drap pas trop moche pour assurer un pique nique vraiment chic. Déjeuner presque parfait mais au moins, il s'améliorerait pour la prochaine fois pour atteindre une moyenne proche de dix. Il sourit quand elle lui assure qu'elle est heureuse qu'il soit là, qu'ils passent la journée ensemble. A son dernier mot en italien, il joint ses doigts pour approuver ce qu'elle venait de lui confirmer : tout était perfetto.
Il la regarde et lui répond tout simplement, avec un sourire en coin. _ Certo , perfetto ce pique nique, on va se faire péter le bide ! . Il lui montre son ventre en gonflant ses joues pour faire le poisson chat. Quelque part, il s'en fichait de grossir en ce moment, surtout parce qu'il n'avait pas de target en vue. Il ne voulait pas plaire parce qu'il avait déjà assez d'ennuis avec ses deux frères alors pour se rajouter un date façon "j'me fais beau pour sortir au resto", très peu pour lui. Aujourd'hui c'était pour sa pote alors il avait fait une exception... mais le régime n'était pas d'actu de toute évidence. Il ajouta. _ Non, j'ai décidé de me prendre un jour de congé pour une fois!
Il la regarde, il la trouve épanouie et il est aussi content de passer la journée avec elle. Il faut dire qu'entre sa romance avec Gary le vieux vin à point de Bettelheim et son adorable petite fille, Stefano craignait parfois de ne pas avoir sa place. Elle était une femme accomplie et était d'une beauté sans pareille. Il lui suffit de prononcer les mots magiques, la référence à Uncharted et l'italien sauta de partout sur le bateau, excitée comme une puce. Il applaudit dans ses mains, attirant les regards suspicieux de quelques passants mais il s'en fichait. Il fit un geste en avant avec la main gauche, trop content qu'on parle de quelque chose qu'il aimait. _ Mais oui exactement, c'est ce jeu là! On part à l'aventure comme les deux frères... Même si moi je suis Nathan, il est vraiment trop viril et trop beau.... C'est vrai qu'il leur arrivait parfois de se retrouver chez lui pour jouer à la play ce qui lui avait permis de lui montrer ce jeu formidable aux paysages époustouflants et à l'intrigue rocambolesque. Lui qui aimait l'univers des pirates et des trésors, il avait été servi. Avec quelques bières, des chips et beaucoup de papotage, ils passaient des soirées géniales. Aussi, il se sentait à l'aise avec elle pour parler des mecs. Elle était l'une des seules à vraiment savoir pour son homosexualité et il était content de pouvoir en parler librement sans avoir la moindre peur d'un jugement ou pire, d'une révélation en mode Secret Story. Non, il pouvait compter sur elle comme Patrick pouvait compter sur Bob l'Eponge. Elle lui indiqua de s'installer, chose qu'il fit non sans prendre le temps de l'admirer aux commandes. Plus fort et plus saisissant que Stallone à bord de son jet privé avec ses compères d'Expendables. Il prit un air curieux pour mieux l'observer. _ Vas y, mets moi en plein la vue. Comme Walker Texas Ranger. . Il savait que Chuck Norris faisait un effet particulier dans le générique, pour sa part il l'avait toujours vu spectaculaire même si récemment, The Rock l'avait éclipsé. Eh oui, plus de muscles et plus jeune,il avait prit sa place dans les émois de Stefano en ses heures solitaires.
Toutefois, il pensait surtout à cette légère bise qui venait se poser sur l'eau et il attendait avec impatience qu'elle démarre. Il lui ajouta, alors qu'elle lançait le bateau dans une frénésie décapante : _ Quand on aura trouvé un endroit cool, on se pose pour manger un bout! . Qu'ils se racontent leurs vies un peu, qu'ils profitent jusqu'à être repus de leur bouffe et bourrés comme jamais. Si ce n'était pas avec Helly, il ne prendrait pas le risque de faire les excès. C'était sa meilleure amie, elle avait le droit de le rendre comme ça. Et elle était l'une des personnes les plus importantes dans sa vie.

“Sto bene e tu?” “Je vais bien, je vais bien, embarquement imminent !” Le temps était particulièrement doux et délicieux en ce début de printemps. Les températures, bien au-dessus des normales saisonnières, permettaient à Helly de conserver son short et sa chemise à manches longues sur le bateau. Le chapeau de paille sur les tifs, les chaussures compensées enfilées, la princesse indienne qui n’échappe nullement à la vigilance des passants. Sortir du port de plaisance, un véritable jeu d’enfant : les amarrages largués, la vitesse à trois nœuds, le moteur en position centrale pour amortir sa poussée. Plaisir délectable, loisir adoré. Passer son permis bateau, un passage obligé chez les Nybel qui partaient régulièrement pêcher, le réveil à l’aurore, la canne à pêche droite sur l’épaule. Personne dans la famille ne s’autorisait à bavasser, au risque de s’attirer les colères d’un patriarche très concentré. Son permis bateau, déjà bien usé, lui servait la plupart du temps à s’éloigner du domaine familial. Chaque fois, elle prenait la fuite, s’arrêtait quelque part, le regard porté sur l’horizon, sur son passé comme son futur. Quand elle disparaissait, parfois, ne supportant plus les disputes et la sévérité de ses parents, peu de personnes savaient où la trouver. En pleine méditation en plein coeur de la forêt, sur les sentiers en bord de mer pour une courte randonnée ? Non. Chaque fois qu’elle prenait la mer, Helly cherchait à s’isoler du monde, de son présent, de sa réalité.  “Certo , perfetto ce pique-nique, on va se faire péter le bide !” Si elle cherchait ou non à évacuer quelque chose pendant cette virée, la présence de Stefano arrivait à lui faire tout oublier. Ses joues gonflées et sa soudaine métamorphose en poisson chat, suffisent, déjà, à la faire rire aux éclats.  “T’as tout prévu comme d’habitude. Maintenant que je dois manger pour…  ” deux, qu'elle retient au dernier moment. Pas maintenant, pas avant d’avoir quitté le port, de trouver l’endroit idéal pour lui apprendre la nouvelle. Nouvellement enceinte, nouvellement bien impatiente de lui apprendre qu’encore une fois, le couple attend un bébé. “reprendre un peu de poids. J'ai un peu perdu dernièrement. J'espère que t'as prévu tout ce qu'il faut. ” elle ne suppose pas grand-chose, rien qui puisse l’inquiéter. Doux mensonge temporaire pour le préparer, à accueillir la nouvelle plus tard dans la journée. “Non, j'ai décidé de me prendre un jour de congé pour une fois!” le tête qui acquiesce en signe d’approbation. “Le Stefano hyper badass et résistant que je connais, qui se refuse toujours quelques jours de repos. C'est bien que tu laisses du temps pour toi de temps en temps. D'ailleurs, comment ça va le salon en ce moment ? ” travailleur acharné qui arrivait toujours à l’impressionner, Helly lui reconnaissait son éternelle ténacité. Quand la belle lui parle du jeu-vidéo Uncharted et qu’il s’excite sur le bateau, elle sent le bateau tanguer un petit peu de tribord à bâbord. “Mais oui exactement, c'est ce jeu là! On part à l'aventure comme les deux frères... Même si moi je suis Nathan, il est vraiment trop viril et trop beau....” Elle explose de rire devant tant d’excitation, tandis que le bateau s’approche des feux tricolores, la sortie du port, désormais toute proche. “Nathan ? Le héros du jeu ? Mais nooon. C’est pas un gros beauf lui-là ? Du style à toujours sortir des blagues bien machistes sur les femmes ? Quoi que… il te ressemblerait presque en fait.” le sourire taquin, la langue qui se délie. Elle aimait l’entendre parler si librement avec elle, des hommes qu’il trouvait à son goût, de ses dernières conquêtes. Rare personne au courant pour son homosexualité, mise dans la confidence depuis un certain nombre d’années, il lui parlait toujours librement, sans craindre son jugement, sans craindre un manque de tolérance sur sa sexualité. Le feu tricolore qui passe à la bonne couleur, signe pour Helly d’accélérer.  “Vas y, mets moi en plein la vue. Comme Walker Texas Ranger.” encore une référence bien à la Stefano, qui suffit, encore, à faire pouffer Helly. Vérifiant que Stefano était correctement installé, elle amorça le démarrage et les choses commencèrent sérieusement à devenir intéressantes. L’océan était étrangement calme mais suscitait quand même une certaine concentration, loin d’elle l’idée, de les mettre en danger. “Quand on aura trouvé un endroit cool, on se pose pour manger un bout!”. La silhouette des pêcheurs sur les quais qui s’éloignent, le port qui se retrouve déjà bien derrière eux, le bateau qui s’engage dans le chenal. Avant de trouver un coin calme où s’arrêter pour déjeuner, Helly se donna quelques minutes pour respirer le grand air, emplissant ses poumons de l’odeur du sel et de la mer. Le bateau passe loin de la beauté des falaises et termine sa course à quelques kilomètres, entre terre et ciel, dans un coin reculé, à quelques mètres à peine d’une petite plage abandonnée. Rester sur le bateau, c’est ce qu’ils comptent faire, à l’abris du regard, à l’abris des randonneurs et des gens, tout simplement. « Qu’est-ce que t’en dit mi spaghetti ? Elle est pas belle la vie ? »

Citation :

[color=#0033cc] stefano
[color=#9966cc] helly

La voir prendre les commandes et se la jouer la Croisière s'amuse incite le jeune homme à remettre ses lunettes de soleil en écoutant la brise sur l'eau. Franchement,il y avait tous les ingrédients pour que la sauce prenne et qu'ils passent l'après-midi farniente qui lui ferait le plus grand bien. Il faut dire qu'entre son entrevue musclée avec Isaiah et ses débâcles avec son frère cadet qui ne l'écoutait quasiment pas, il avait du pain sur la planche. Il arqua un sourcil quand elle coupa instantanément sa phrase. Avait t-il dit quelque chose qui l'avait contrarié ? Il espérait que non. Il ouvrit la bouche pour répondre mais elle s'empressa d'ajouter qu'elle devait reprendre du poids. Un autre sourcil qui se relève, il n'y croit pas une seconde. Enfin vu la bombasse qu'elle était, il ne comprenait pas pourquoi elle voulait devenir plus grosse. Après tout, les femmes lui échappaient bien souvent, étant donné qu'il n'avait eu que des frères dans sa vie. Il jugea bon de la conforter dans son idée, il était son premier fan et son premier coach de vie. S'il ne pouvait pas l'initier à l'Incroyable famille de Kim K, au moins il pouvait la soutenir dans ses aspirations. _ Si tu veux, même si t'es déjà parfaite comme ça... Tu les dépasses toutes avec ton boule ma belle! . La beaufitude faisait partie de ces gênes. Comme l'huile de Puget, c'était son terroir à lui, sa marque de fabrique. Italiano sisi. Il lui sourit, reconnaissant et touché de ses compliments à son égard. Il avait beau être un acharné du travail, Stefano n'en oubliait pas moins qu'il devait prendre soin de lui et de ses proches. Et cela passait bien évidemment par cette journée ensoleillée. Elle pouffe devant son amour pour Nathan Drake mais il n'y peut rien. Les bretelles et son corps d'athlète, il ne lui en faut pas plus à Stefano. Il aime pouvoir partager son amour des hommes avec elle. Rassuré aussi de ne pas avoir les mêmes goûts que sa meilleure amie. Gary c'était son keum depuis bien longtemps, un qu'il avait su apprécier. Il devait être le seul mais il lui avait trouvé un capital sympathie dès les premiers instants. Il leur arrivait de discuter et même d'avoir des sujets très intéressants.

Elle s'activait, Helly. A démarrer comme il se doit, la commandante de bord qui laisse son brushing en place tout en actionnant les manettes. Plus forte qu'Action Man, Action Woman qui arrive dans les starting blocks et en fout plein la vue. Bolywood n'a qu'à bien se tenir. “Quand on aura trouvé un endroit cool, on se pose pour manger un bout!”. Rapidement, les autres bateaux s'éloignent pour leur laisser le champ libre. Longeant les falaises, Helly fait un virage sensationnel pour lui permettre de profiter d'un angle de vue magnifique, sans les commentaires inutiles d'un guide touristique. Il n'avait rien contre eux Stefano mais ça limitait sérieusement la plénitude et le silence de l'instant. Quand en plus la guide avait un souci de micro, alors adieu. Elle arriva dans un endroit isolé, sorte de crique à l'abri des randonneurs et autres aventuriers. « Qu’est-ce que t’en dit mi spaghetti ? Elle est pas belle la vie ? » . Ce à quoi il sourit, répondant du tac au tac. _ Parfaite la vie, oui!
Un moment qu'il n'avait pas profité avec elle justement, il allait réellement profiter de cet échange pour qu'ils n'oublient pas de sitôt leur virée. Il sortit la bouteille d'alcool (loin de sa piquette habituelle) avec deux coupes. Il lui montra fièrement sa trouvaille en précisant directement :
_ Regarde moi ce que je nous ais trouvé! Et promis c'est de bonne qualité! . Il servit le premier verre avant de s'attaquer au deuxième avec le même entrain avant de le lui tendre.
_ Allez, trinquons à cette journée!
Comme tout apéro qu'il se doit, autant commencer par boire avant de manger.